mercredi 11 avril 2007

Images furtives et bien réelles, par Jean Cabay

Comme un poème...


Oriano « flying rollerman »
La souffrance d’un cycliste à la dérive dans une ascension qui n’en finit pas
Une course à deux dans la nuit froide et humide avec Xavier « de chez HP » qui nous a donné un plaisir fou de partager l’effort et de profiter de l’instant magique présent
Une triple spéciale avec Mouna et Rik à la tombée du jour


La traversée des villages au rythme maîtrisé des relais et des « go ! »
Une descente de col dans l’obscurité totale
Une gazelle dans la nuit noire sur la route de Saint-Saturnin
Robert dans la descente du Col de Marocaz
Une ferme médiévale dans l’Ain
Les galettes de Pérouges







4.686 cœurs embarqués à Vonnas
Tous debout sur les chaises à St Sorlin
L’éboueuse de l’A 31

Mais encore…

Le petit ronfleur du Novotel
Fred en saut à ski
Rik téléphone à Mr B
4 coureurs et une porte (remake de « Trois hommes et un couffin »)
Un fou rire contagieux avec une porte en moins
« Allo Vito bobo »
La chasse au trésor chez les pompiers d’Albertville
Une Coupe Top Sympa
Le maquillage « made in Sylvie » qui défie pluie et neige
Nicolas et Ségolène
Een nederlandse versie van « La Licorne » qui marquera l’Histoire
Emotion sur le front de neige
Un lâcher de ballons dans le ciel bleu

Coups de coeur
Les enfants de Lixy et de Magny-les-Villers




Karima, Miss course à 1 km du sommet de Courchevel


Remy, mon kiné fétiche qui m’a fait virer du bleu au rose…. Avec talent et disponibilité
Oriano pour avoir terminer l’étape roller sur ses roues
Patricia, greffée du cœur il y a 8 ans et tous les autres greffés
Rik et les « petits cœurs »
Régis au bord du lac
Les yeux pétillants d’Isabelle qui illuminent la nuit savoyarde
Robert, Capitaine de Coeur

J’ai appris
Que l’on peut être en patate sans avoir la frite,
Que l’on peut être belle comme un camion,
Que Pascal pourrait être mon fils
Que le chocolat du matin se boit uniquement chaud… pour en avoir du froid, il faut attendre d’être plus tard dans la journée parce qu’il faut lui laisser le temps de refroidir
Que la dentelle cisaille les jambes engourdies par le froid et la neige
Que l’on ne peut impunément se priver de sommeil sans en payer les conséquences
Qu’en toute chose, on ne reçoit que selon ce que l’on a donné.

Moi je dis oui-oui Moi je dis oui-oui Moi je dis oui-oui au don d’organes



C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

Epilogue

La ligne d'arrivée de Courchevel est franchie.
Le défi sportif se termine mais l'aventure humaine continue...
La Course du Coeur a ceci de particulier qu'elle ne se termine jamais...
Les amitiés nouées restent et se consolident.

La course n'est pas terminée.
Et la vie non plus.

La nécessité du don d’organes persiste.
Chaque sensibilisation est une victoire de plus. Chaque démarche pour le don d'organes est un pas de plus vers une victoire future.
Et cette course-là, elle ne fait que commencer.

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